Quelques improvisations avec live...
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A ma douce
Celle qu'il me plaît de voir,
Celle qui m'emplit d'espoir...

A ma belle
Que je n'ai de cesse d'admirer,
Et qui pousse mon cœur à chavirer

Ô ma bien-aimée, tu fais vivre,
Cette passion qui étreint mon cœur,
Ce sentiment qui jamais ne se meurt

Chaque seconde, depuis que tu m'as parlé
N'a été pour moi que désir et amour invétéré
Chaque instant accroché à ton souffle, à ton corps,
Et ces deux mois accrochés à ton cœur,

Je brûle, je fond, je me glace et je vis,
Pour toi, pour moi, dans tes bras et contre moi
Voici ton nom, toi qui me donne la foi,
Ma douce Laura, aujourd'hui je t'offre ma vie !

JM

N'avez vous jamais remarqué le tour que prend la vie ?
Un jour, on souffre, le lendemain, on sourit.
C'est dramatique, cette mélancolie métaphorique,
Cette euthanasie pas vraiment Fortuite...

Un jour, on se lève, on marche, comme le jour d'avant.
Le jour d'avant qu'est-ce qu'on avait fait d'ailleurs?
Se lever, marcher, se faire larguer, et arrêter d'aimer...
Et là, on se rend compte qu'on ne peut jamais rien nier.

De Chine en Mallorée, du centre de l'univers à son acmé,
Quoi que l'on fasse, quoi que l'on dise, l'amour toujours
Aura le pouvoir de nous terrasser. Mais quelle déliquescence !
Oh, oui, quelle déliquescence, de vivre ainsi au jour le jour.

Carpe diem, disaient-ils. C'est quand on applique cette philosophie,
Que l'univers tout entier se met à nous submerger de cette folie.
Pas une seconde avant, mais dès que l'on s'y rend,
Le monde nous fait part de l'expression de ses distingués sentiments.


Alors, certes, parfois, il faut attendre, parfois, il faut souffrir.
Mes amis, mes frères et sœurs, c'est moi qui vous l'assure,
A moins que vous ne soyez pas encore assez mûrs,
Dans la vie, après la douleur, il y a toujours un sourire.

JM

Les rumeurs de l'été, la chaleur anticipée
La terreur atterrée et l'ardent foyer
Nous font comprendre notre impuissante infériorité
Cloistrés, enfermés, internés, nous contemplons,
Et sous la chaleur nous suffoquons.
Ce verre protecteur, et infiniment réducteur
Nous empêche de voler.
Mais voler au soleil serait-il un viol de l'été ?
Icare s'y essaya, et faillit.
Quelle utilité, que de chercher à être plus grand qu'autrui ?
Les dards qui brûlent ma peau
Cependant, ridicules, face à ceux qui percent mon coeur...
Mais ici est une autre torpeur.

JM

Sonnet à la 1e S3

Chaque Lundi, chaque Mardi je vous revois
Point de passion n'est nécessaire par ici
Point d'amour, une touche de folâtreries
Mais que n'y voit-on un rassemblement d'amis ?

Chaque Mercredi, chaque Jeudi, j'écoute
Vos voix. Toutes me sont désormais familières,
A vous qui faites mes journées, demain comme hier
La première fois que d'humains on ne doute.

Et pendant ces quinzaines qui nous séparent,
Lorsque la craie est rangée dans un placard
C'est Monsieur Joly qui broie du noir !

Unis face aux épreuves, mais adversité
Purement irrévérée face aux professeurs
Amis, confrères, sans vous c'est dit, je me meurs.

JM.

Aujourd'hui, la vie suit son cours.
J'étais lascif et plaintif et je hurlais de tout mon cœur
La douleur intolérable assaillant mon esprit.

Pourquoi ?

Pourquoi cet univers du doute, cette indécision
Qui à chaque instant m'empêche de penser, ou plus, de vivre.
La solution à ce dilemme se situe-t-elle dans le vers libre ?

Je pense...

Non. Je ne pense pas. J'en ai trop peur.
L'autobiographie poétique de ma vie, l'impression de mes pensées...
Noir sur blanc. J'aurais préféré écrire avec mon sang.

Je l'aime.

C'est terrible, ce qui m'arrive... Connaît-on pire sentiment...
Que l'amour ?

Je n'ose pas douter de mes sentiments, de ma passion...
Comment te dire ? Mettre un terme à ma douleur, ne t'apporter que du malheur.
Le lyrisme fou, effréné...

Comment mettre un terme à ...
Mes larmes ?

Qui les voit ? Personne. Moi. Mon cœur. La déchirure ardente,
La faille qui a été ouverte en cette âme sans défense...

Histoire pensée...

Pourquoi ais-je terriblement mal ? Pourquoi le lis-tu ?
Quel droit as-tu de pénétrer mon moi profond ?
Celui que je t'ai donné sans doute... Raisonnement déraisonné.

[I bleed,...]

Mais hélas je ne sais toujours pas quoi penser.
Alors que s'écoule le temps effréné...
Rencontre intermittente. Ton sourire, mon âme en peine.
Gérer ce mal, ce bien, chaque jour plus épuisant...
Ainsi, je supporte cela. Non, pour Moscou, cela se voit.
Ubiquité pourtant inaltérable, mon âme et mon esprit t'aiment.
Xercès, Xantippe, tous me foudroient.

Inviolable pourtant, cet esprit terrible combat le mal...

Liquide, solide, gazeux, sous touts les formes je t'aime.
Oniriquement incompréhensible, mais indélébile passion
Voir, regarder ton sourire, tes yeux, bonheur incroyable.
Écouter, ressentir ce brasier qui prend feu en mon corps.

Y verrait-on pourtant, trace fortuite de ma folie
On me croit irréaliste, je suis pire... Presque autiste.
Une fois pourtant, je me déciderai.

JM.

L'amour de la nature
S'épanchait en mon âme...
Ce romantisme passionné,
Qui m'étreint comme une folle passion
L'air bleu, la terre verte
Déclenchent en moi ce bonheur inépuisable
Je respire chaque instant de cette vie...
Cruellement éphémère.
Mais les sentiments aussi se jouent
De mes plaisirs.
Quel plus grand drame, que l'homme
Qui jamais ne connût que la douleur.
La passion inaliénable qui est mienne...
Pour toi, pour moi, pour toutes choses.
Le vert et le bleu forment les pupilles
Des amours involontaires
Des passions frénétiques
De la pensée photogénique
De l'amour esthétique
La terre et la mer
L'air et le feu
Délices incommensurables
Pour l'œil amoureux.

JM.

Écoute le son de la mort qui t'écoute
La mort la vie même combat de chaque jour
Car bien que je n'ouïsse que l'écume des jours
Viens, abats-moi et rencontre mon cœur sans foi.

Quelle horreur vers laquelle se tourner, ô questions !
Qui suis-je, que sommes nous pour craindre ainsi
L'auto-dépravation que me causent ces tourments incessants
J'ai peur, peur d'être vide et de n'exister,
Que par le reflet de mes propres pensées...
Dans tes yeux.

Ô toi déesse dieu reine mère qui est ma patrie
Gaïa grandiloquente qui ne nous écoute pas
Tu m'assailles de tes doutes, mon cœur enfoui
Sous la glace arctique du désavouement des sentiments
Je ne sais qui aimer, mille et mille tromperies
Qui me suivent lascives et interprétatives
Adieu.

JM.

Une rose pour toi.
Tu ne le sais pas encore
Mais j'aurai le courage

Une rose pour toi.
Je ne sais toujours pas
Si je douterai de moi

Une rose pour toi.
Pour ta grâce et ta beauté
Pour ton charme et ton amitié

Une rose pour toi.
Si je te vois chaque jour
Car je t'aime tous les jours

Une rose pour toi.
Qui du jardin de mon âme,
Refleurira. Écoute-moi.

Six roses pour nous
Mais toutes pour toi
Car c'est en mon cœur
Que se trouve le rosier
Et en tes yeux le reflet
De mon amour décharné.

JM