A l'ombre des roses, pleurent des larmes de sang
Fuient les larmes de sel, qui nous rendent amants
Les lucioles éclairent, quand la flamme chancelle
Ce que l'esprit ne voit, qu'une âme décèle.

A l'aube des lunes, se croisent nos regards
D'une lueur sombre, nous envient un et une
Mais notre ange d'ombre, fin lecteur de runes
Tisse une riche alune, d'une flamme rare.

Dans la noirceur de l'hiver, tentation éternelle
Qui abuse du corps, et ne viole l'esprit
A la musique des cors, à l'éveil de la nuit

Dans la fièvre de l'idylle, coït nubile,
Angélique dilection, ne peut être vil,
Et nous permet la vie, paisible rédemption.


J-M.